dimanche 9 juillet 2017

Mon joug est doux (Matthieu 11,25-30) Hier spreken we Nederlands - English spoken too !

Hier spreken we Nederlands ! 

Well, this is English. 
Thanks to Elisabeth and Robert for considerable help !
Yesterday's sermon is here in French, English and Dutch. 

Last week's sermon in Dutch has been added  to the previous page.


Thank you for reading and God bless you.

http://www.protestants-lecreusot-autun.fr/

Matthieu 11
25 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit: «Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits.
26 Oui, Père, c'est ainsi que tu en as disposé dans ta bienveillance.
27 Tout m'a été remis par mon Père. Nul ne connaît le Fils si ce n'est le Père, et nul ne connaît le Père si ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils veut bien le révéler.
28 «Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos.
29 Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos de vos âmes.
30 Oui, mon joug est doux et mon fardeau léger.»

Prédication
            Oui, mon joug est doux et mon fardeau léger, dit Jésus. Nous devrions être heureux de lire cela. J’espère que nous le sommes. Mais si nous considérons que Jésus a été le premier – et certainement le seul – à porter son propre joug, et si nous considérons aussi comment cela a fini – sur la croix – son joug n’a pas dû être si doux, ni son fardeau si léger.

            Cependant, si nous considérons que ces paroles sont les paroles de Jésus, nous devons nous appliquer à essayer de comprendre ce qu’il a voulu dire.

            Il était très en colère à ce moment-là. Parce que Jean le Baptiste lui avait envoyé ses propres disciples pour lui demander s’il était Celui qu’ils attendaient, ou s’ils devaient continuer à attendre.
            Comment pouvaient-ils reconnaître que Jésus était – ou n’était pas – Celui qu’ils attendaient ? Comment auraient-ils dû le reconnaître ? Pureté ? Conformité religieuse ? Enseignement brillant ? Puissance de guérison ? D’autres que Jésus étaient certainement purs et sains, religieusement conformes, brillants enseignants, puissants thérapeutes, et plus encore. Mais puisque la question de Jean le Baptiste met Jésus en colère, ces merveilleuses compétences ne peuvent pas être des critères décisifs. Et puisqu’elles ne sont pas des critères décisifs, elles ne peuvent pas être reconnues comme le joug et le fardeau de Jésus, ni donc comme le joug ou le fardeau que les chrétiens devraient porter.

            Nous ne voulons cependant pas dire que les Chrétiens devraient vivre leur vie et laisser le monde et les gens exactement tout comme ils sont, sans rien dire, ni sans intervenir en aucune façon. Jésus lui-même ne s’est jamais comporté ainsi. Mais il n’a jamais agi de sorte qu’il fût considéré comme Celui que les gens attendaient. Ce qu’il a fait devait être fait, non pour lui-même, pour son propre prestige parce qu’il avait un problème d’image personnelle. Ce qu’il fit fut fait juste pour ceux pour qui il le fit, et c’est tout. Ce qui doit être fait doit être fait, et lorsque cela est fait, ce n’est pas comme un devoir, mais comme cette étrange sorte de devoir qui n’est ni un joug ni un fardeau.

            Jésus était en colère à cause de la question de Jean le Baptiste. Mais la question de Jean est un thème qui devait – et qui doit toujours – être abordé : le joug de Jésus. Le joug de Jésus n’est pas un joug qu’il aurait dû porter comme un quelconque joug moral ou religieux que les gens portent afin de mériter honneurs et réputation, voire même pour être reconnu comme Messie, ou pour être sauvé. Le joug de Jésus, celui qu’il porte lui-même, est au contraire un ‘anti-joug anti-fardeau, gratuit, désintéressé, non-forcé… joug d’engagement total’. Mais il n’est pas du tout évident que la plupart des gens aient été – ou soient – à la recherche de ce joug.
            Etre chrétien c’est être disciple de Jésus Christ. Ce qui signifie apprendre à être disciple. Les chrétiens sont, pendant toute leur vie, des apprentis, parfois des apprentis à la nuque raide et à la tête dure. Que Dieu leur soit en aide.

            Mais il y a une autre raison pour laquelle Jésus était en colère. Il avait accompli beaucoup de miracles, mais trop de gens avaient juste haussé les épaules, et poursuivi leur propre chemin, comme si les miracles étaient des événements ordinaires, c'est-à-dire aussi comme si les événements ordinaires n’étaient pas d’une certaine manière toujours des miracles. Il y a quelque chose que les gens très distingués et les je-sais-tout ne saisissent absolument jamais, mais qui est tout à fait clair pour les gens vraiment simples, ou pour les petits enfants : les miracles sont des miracles, mais les événements ordinaires aussi ne sont pas moins que des miracles.
        Alors quelque chose d’autre doit ici être bien compris. Le joug de Jésus concerne la vie ordinaire, la joie et l’émerveillement. Un émerveillement que les gens ordinaires sont capables de ressentir, et un émerveillement que chacun est capable de produire, librement et gratuitement, chaque jour. Dans ce sens, le joug de Jésus est doux, et son fardeau très léger.
            Ceci devrait être connu, et bien compris, par les chrétiens et par tous ces soi-disant religieux. Mais les je-sais-tout ne le savent jamais. Que Dieu leur soit en aide.


            Que Dieu nous vienne aussi en aide. Amen
Matthew 11
25 At that time Jesus said, "I thank you, Father, Lord of heaven and earth, because you have hidden these things from the wise and the intelligent and have revealed them to infants;
 26 yes, Father, for such was your gracious will.
 27 All things have been handed over to me by my Father; and no one knows the Son except the Father, and no one knows the Father except the Son and anyone to whom the Son chooses to reveal him.
 28 "Come to me, all you that are weary and are carrying heavy burdens, and I will give you rest.
 29 Take my yoke upon you, and learn from me; for I am gentle and humble in heart, and you will find rest for your souls.

 30 For my yoke is easy, and my burden is light."

Sermon :
            For my yoke is easy, and my burden is light, said Jesus. We should be happy to read this. I hope we are. But as far as we consider that Jesus was the first – and surely the only one – to carry his own yoke, and as far as we consider how his life ended – crucified – his yoke must have not be so easy, neither his burden so light…

            However, as far as we seriously consider that these words are Jesus’ words, we must try hard to find what he meant.
           
            He was quite angry at that time. For the reason that John the Baptist sent him his own disciples to ask if he was the One they were expecting, of if they had to carry on waiting.
            How could they recognize that Jesus was – or wasn’t – the One they were expecting? How should have they recognized Jesus? Purity? Religious correctness? Brilliance in teaching? Power in healing? Others were surely pure and holy, religiously correct, brilliant in teaching, powerful in healing, and so on. And as Jesus is angry with the question of John disciples, those marvelous abilities cannot be decisive criterions. And as they are not decisive criterions, they cannot be recognized as Jesus yoke and burden, and then as yoke or burden that Christians should carry.

            We don’t mean here that Christians should live their lives and leave the world and the people just as they are, without intervening in any way. Jesus himself never behaved that way. But he never acted in order to be considered as the One people were waiting for. What he did had to be done, not for himself, not for his own prestige because he had a personal image problem. What he did was done only for those for whom he did what he did, and that’s all. What has to be done has to be done, and when it’s done it’s not as a duty, but as that strange kind of duty which is neither yoke nor burden.

            Jesus was angry because of John’s question. But John’s question is an issue that needed – and still needs – to be addressed: the yoke of Jesus. The yoke of Jesus is not a yoke that he should have carried as any other kind of moral of religious yoke that people carry, in order to win honor and reputation, or even to be seen as messiah or to be saved… The yoke of Jesus, the one he himself carries, is on the contrary a ‘gratuitous disinterested unforced non-yoke non-burden of ultimate concern’. But it seems unlikely that most people were – or are – actually seeking for this yoke…
            To be a Christian is to be a disciple of Jesus Christ. It means discipleship, and discipleship is learning. Christians are lifetime learners, sometimes stiff-necked and hard-headed learners. May God help them!

            But there is another reason why Jesus was angry. Many miracles had occurred by him, and too many people had just shrugged their shoulders and had gone their own way as if miracles were ordinary acts; that is as if ordinary acts were not always in a way miracles. There is something that sophisticates and know-it-all never never catch, but which is quite obvious to real ordinary people, or infants: miracles are miracles, but ordinary events are nothing less than miracles too.
            Something more has to be understood here. The yoke of Jesus is related to ordinary life, joy and wonder. A wonder that ordinary people are able to feel, and a wonder that everyone is able to produce, freely and gracefully, every day. In this way, Jesus yoke is easy, and is burden very light.
            This should be known, and well understood by Christians… and by all so-called religious people. But know-it-all never know it at all. May God help them.


 May God help us too. Amen

Mattheüs 10
25 In dienzelfden tijd antwoordde Jezus en zeide: Ik dank U, Vader! Heere des hemels en der aarde! dat Gij deze dingen voor de wijzen en verstandigen verborgen hebt, en hebt dezelve den kinderkens geopenbaard.
26 Ja, Vader! Want alzo is geweest het welbehagen voor U.
27 Alle dingen zijn Mij overgegeven van Mijn Vader; en niemand kent den Zoon dan de Vader, noch iemand kent den Vader dan de Zoon, en dien het de Zoon wil openbaren.
28 Komt herwaarts tot Mij, allen die vermoeid en belast zijt, en Ik zal u rust geven.
29 Neemt Mijn juk op u, en leert van Mij, dat Ik zachtmoedig ben en nederig van hart; en gij zult rust vinden voor uw zielen.
30 Want Mijn juk is zacht, en Mijn last is licht.

Preek
Want het juk dat ik u opleg, is zacht en de last die ik u te dragen geef, is licht, zei Jezus. We moeten blij worden als we dit lezen. Ik hoop dat we dat zijn. Maar voor zover wij geloven dat Jezus de eerste was - en zeker de enige - die zijn eigen juk moest dragen, en voor zover we nadenken over hoe het eindigde - gekruisigd - was zijn juk niet zo zacht geweest, noch zijn last zo licht.

Echter, als wij geloven dat deze woorden, de woorden van Jezus zijn, moeten we proberen te begrijpen wat hij bedoelde.

Hij was erg boos op dat moment. Omdat Johannes de Doper zijn eigen leerlingen had gestuurd om hem te vragen of hij degene was die ze verwachten, of dat ze moeten blijven wachten.
Hoe konden ze weten dat Jezus degene was – of juist niet - die ze verwachten? Hoe zouden ze hem kunnen herkennen? Zuiverheid? Religieus gedrag? Briljant lesgeven? Genezende kracht? Anderen waren zeker zuiver en gelovig, religieus correct, briljante leraren, goed in genezingen, en nog veel meer. Maar omdat de vraag van Johannes de Doper Jezus boos maakt, kunnen deze prachtige vaardigheden niet de doorslaggevende maatstaven zijn. En als ze geen doorslaggevende maatstaven zijn, kunnen we ze niet zien als het juk en de last van Jezus, of als het juk of de last die christenen moeten dragen.

We bedoelen niet dat christenen gewoon hun leven moeten leiden en de wereld en de mensen precies zo moeten laten zoals ze zijn, zonder iets te zeggen, of zonder in te grijpen op wat voor een manier ook. Jezus heeft zich zo nooit gedragen. Maar hij heeft ook nooit zo gehandeld, om te worden gezien als Degene die de mensen verwachten. Wat hij deed, moest worden gedaan, niet voor zichzelf, niet voor zijn eigen aanzien omdat zijn reputatie niet goed zou zijn. Wat hij deed, was voor hen waarvoor hij het deed, en meer niet. Wat er moet gebeuren, moet worden gedaan, en wanneer het wordt gedaan, dan niet als een plicht, maar als een bijzondere opdracht die geen juk of een last is.

Jezus was boos door de vraag van Johannes. Maar de vraag van Johannes is een onderwerp dat moest - en nog steeds moet - worden besproken: het juk van Jezus. Het juk van Jezus is niet een juk, dat hij zou moeten dragen als een of ander moreel of religieus juk, dat mensen dragen om eerbied en status te verwerven, of zelfs om te worden herkend als Messias, of om gered te worden…. Het juk van Jezus, dat hij zelf draagt, is eerder het tegenovergestelde van een juk en van een last, vrijblijvend, belangeloos, ongedwongen ... juk van totale toewijding. Maar het is niet helemaal helder of de meeste mensen op zoek waren - of zijn - naar dat juk.
Christen zijn betekent dat je een discipel van Jezus Christus bent. Dit betekent leren hoe je een discipel kunt zijn. Christenen zijn hun hele leven leerlingen, stagiairs soms eigenwijs en hardleers. Laat God hen tot steun zijn.

Maar er is nog een reden waarom Jezus boos was. Hij had veel wonderen verricht, maar veel mensen hadden alleen maar hun schouders opgehaald en gingen hun eigen weg, alsof wonderen heel gewoon waren. Het is net alsof gewone voorvallen niet op een of andere manier altijd wonderen waren. Het is iets dat heel voorname mensen en allesweters absoluut nooit zullen begrijpen, maar het is heel duidelijk voor heel eenvoudige mensen, of voor kleine kinderen: de wonderen zijn wonderen, maar ook alledaagse gebeurtenissen zijn niet minder dan wonderen.
Maar er is nog iets anders dat we goed moeten begrijpen. Het juk van Jezus betreft het gewone leven, de dagelijkse vreugde en verwondering. Een wonder dat gewone mensen kunnen ervaren, en een wonder waartoe iedereen in staat is, vrijwillig, gratis en dagelijks. In die zin is het juk van Jezus zacht en zijn last heel licht.
Dit moeten we weten en dit moet goed begrepen worden door christenen….. en door alle zogenaamde gelovigen. Maar de allesweters zullen het nooit weten. Laat God hun tot steun zijn.

Dat God ons helpe.
Amen